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Publié par Frédéric Baillette

    Apparu en 1937, le Fly-Ball est un sport de raquette et de volant qui dérive du Ping-Ball, un «sport cent pour cent français» [1]. Il en est une variante et en épouse l’histoire. Aussi, dans un premier temps, l’invention et le développement du Ping-Ball retiendront notre attention.
 

Le Ping-Ball, un sport d'invention française, bien de chez nous !

    Né «très exactement» en 1934 [2] , le ping-ball se présentait comme un «coktail [sic] de tennis et de ping-pong» [3] , avec un zeste de pelote basque [4]. Son originalité principale résidait dans la conception de sa raquette. Le créateur du jeu, Gilbert Gros, journaliste sportif et à ses heures «bon escrimeur» [5], la décrit comme un objet unique, mis au point «à la suite de patientes recherches et d’études approfondies» ! D’un format « assez semblable à celle utilisée pour le ping-pong » [6], elle était constituée de deux faces ovales «faites en bois contreplaqué […] revêtues d’une feuille de caoutchouc ou de liège». Sa particularité (son pittoresque dirions-nous aujourd'hui) résidait dans le petit filet fixé sur l'une de ses faces, permettant de «rattraper les balles de volée» [7] (et, quelques années plus tard, également un volant !).
 

Naturisme, n° 452, 1er septembre 1939, p. 7

 

Ping-Ball raquette
Revue Smash, n° 5, juillet 1941


    Ainsi, les ping-ballistes (selon la terminologie adoptée par Gilbert Gros) pouvaient soit renvoyer la balle puis, quelques années après, le volant, en les frappant avec la face plate, soit les attraper dans le petit filet récepteur. Une manœuvre jugée particulièrement difficile, valorisée dans le décompte des points : «Phase du jeu la plus jolie», observait Gilbert Gros, cette «action […] est aussi la plus délicate»! [8]
 

Ping-Ball
Sports Camping, octobre 1946, p. 16



    Le Ping-Ball, «sport d’adresse et de détente de grande classe où la finesse s’allie à l’élégance», activité déclinée comme «moderne, pratique, économique,[…] à la portée de tous» [9], connu une certaine vogue, avant de décliner et de disparaître complètement dans les années cinquante.
    L’Auto-Vélo en fit régulièrement mention dans ses colonnes, notamment car ce «sport jeune pour les jeunes» était d’invention française. Il était un «véritable produit de chez nous» [10] , un «sport convenant parfaitement aux jeunes de France» [11] ! «Le Français, écrira encore L’Auto-Vélo en octobre 1940, est un être charmant mais il a trop souvent tendance à aimer ce qui n’est pas de chez lui. L’occasion lui est offerte de corriger ce défaut : un sport essentiellement français est né, un sport sain et de pratique facile.» [12]
  

Ping-Ball
Sports Camping, octobre 1946, p. 16


    En août 1937, Gilbert Gros voyait ce sport bon marché (à la portée de «tous ceux qui rêvent de faire du sport, sans bourse délier» [13]) accéder au «firmament sportif». Il rêvait d’une Coupe Davis du ping-ball [14] et se montra particulièrement dynamique et pugnace pour œuvrer au développement d’un sport «en passe de conquérir l’étranger», comme le prédisait L’Auto-Vélo en 1936 [15].
    «Apôtre de ce sport» [16] , il sut très certainement jouer de son entre-gens sportif pour faire parler de «son» sport. Il publia ainsi des articles de presse, anima une causerie radiodiffusée (1936), mis en place un Critérium d’Hiver, une Coupe féminine, une Coupe Gilbert Gros, des Challenges, un Championnat de la Presse, un Championnat De Paris, et bien sûr un Championnat de France (qui selon nos recherches aurait été régulièrement organisé de 1936 et, au moins, jusqu’en 1944 (année de disparition de L'Auto-Vélo accusé de collaborationnisme).
    En 1934, il créa la Fédération Française de Ping-Ball (FFPB) qui, en avril 1936, innova en installant un court de Ping-Ball au 1er étage de la Tour Eiffel, où les Parisiens purent assister à des matchs de démonstration et s’initier au jeu, les dimanche et lundi de Pâques [17].

    C’est dans ce même cadre hautement symbolique que, selon Le Grand Écho du Nord se disputa un original Championnat de France (très certainement en septembre-octobre 1936) :
 

Ping-Ball Tour Eiffel 1936
Le Grand Echo Du Nord, 30 septembre 1936

 

    En 1939, les Championnats de France de Ping-Ball qui se déroulèrent au stade De Coubertin proposaient 5 tableaux : simple et double messieurs, simple et double dames, et double mixte.

    En 1937, l’un des plus célèbres tennismen de l’époque, Henri Cochet (surnommé Le Magicien, l’un des fameux Quatre Mousquetaires qui dominèrent le tennis des années 1920 jusqu’au début des années 1930), se passionna pour ce «sport éducatif». Voyant dans le Ping-Ball un sport intermédiaire dans la «diffusion populaire du tennis» [18], car nécessitant «un équipement que les bourses les plus modestes peuvent s’offrir» [19], il annonçait vouloir se consacrer à son développement. (Voir annexe 5)

    Le Ping-Ball retint tout particulièrement l’attention du ministère de l’Éducation Nationale, séduit par son coût «très peu élevé» et son «économie de place» [20]. «Pour une somme insignifiante, soulignera le quotidien Le Jour en novembre 1938, on peut réaliser l’équipement d’une école […] car n’importe quel préau de salle de récréation fournira l’espace réduit nécessaire.» [21] «Extrêmement économique», le Ping-Ball «ne nécessite pas de frais de terrain» [22]. L'espace du jeu est, par ailleurs, aisé à délimiter : son «tracé peut être définitif par l’emploi de peinture, ou, facultatif, en le faisant à la craie» [23].
 

Ping-Ball
Le Jour, 10 novembre 1938


    C’est ainsi qu’un arrêté ministériel de juillet 1939 rendit obligatoire la pratique du Ping-Ball dans les écoles normales d’instituteurs et d’institutrices, «afin que ces futurs maîtres puissent pas la suite l’enseigner aux élèves des écoles primaires» [24].

 

Fly-Ball et Little Fly Ball

   
Les premières mentions du Fly-Ball, dans la presse, datent de janvier 1937. L’Auto-Vélo y consacre quelques lignes le 23 janvier sous le titre «Le Fly-Ball démarre», puis, le 28 janvier, en signale une démonstration toute parisienne, avant d’annoncer dans son édition du 26 juin qu’un Championnat de France sera disputé à La Baule dans le courant du mois d’août… [25]
 

Fly-Ball Ping-Ball
L'Auto-Vélo, 23 janvier 1937


    À la différence du Ping-Ball, qui se jouait avec une balle en caoutchouc recouverte de tissu, le Fly-Ball se pratiquait donc avec «un volant de badmington [sic]» [26] , sur un terrain plus réduit et un filet plus haut. Pour L’Auto-Vélo du 30 janvier 1937, «les dimensions extrêmement réduites du terrain nécessaire font du “fly-ball” un jeu très rapide, et excellent pour les réflexes» [27].

    «Pour être réglementaire », le volant devait « posséder 16 plumes, avec une base en liège et peser environ 13 grammes». Il devait être joué de volée, et ne pouvait être saisi dans le filet de la raquette qu’«à condition d’avoir été frappé une 2ème fois par le serveur c’est-à-dire après avoir passé 3 fois le filet».

    Tout comme au Ping-Ball, le service s’effectuait en plaçant «le volant dans le filet de la raquette, et [en] le dégage[ant] par un mouvement de bas en haut,[pour] le frapper […] avec la partie libre de la raquette» [28].

    Les règles, qui sont notamment détaillées en 1939 par la revue Naturisme (voir reproduction en intégralité en Annexe 1), et la logique interne du jeu étaient similaires à celles du badminton [29]. Le terrain était de fait une cible à la fois à atteindre et à défendre, et les compétiteurs cherchaient à pousser leurs adversaires à commettre une faute. Mais, à la différence du badminton, il était possible de remporter l’échange en capturant le volant dans le filet de la raquette, en s'en emparant ! Ce qui, comme le notera en 1940 le journaliste sportif Jean Dauven dans Le Cri du Peuple, «immobilise le jeu» [30]. (Jean Dauven, connu des historiens du sport pour un Que sais-je ? sur la Technique du sport, une Encyclopédie des sports, voire des récits sur le bobsleigh, publia en février 1943, dans Le Cahier Jaune (n°13), un périodique viscéralement antisémite, un article aux relents céliniens intitulé «Les Pitres du sport». Un texte souvent passé sous les radars, l'un des nombreux visant alors à l'épuration de la communauté juives de la sphère sportive, où il accusait les «juifaillons étriqués», les «youtricules sans valeur, mais non sans venin» de corrompre «notre sport» !) [31]
 

Ping-Ball
Vers 1950, Carte publicitaire, Chocolats «Jacques», Recto et Verso

 

    Pour scorer, il était nécessaire de gagner au préalable le service (tout comme alors en badminton et en volley-ball) : personne ne marquait de point au «changement de main» ! Excepté si, lors des échanges, l’équipe qui n’avait pas servi captait le volant dans le filet de la raquette. Dans ce cas, outre de prendre «la main» (le service), elle inscrivait également 1 point.
    Le serveur marquait ensuite «de point en point, de zéro à trente» pour tenter de remporter la manche.
    «Le fait de rattraper le volant dans le filet compt[ait] double.»
    Une partie se disputait en deux manches, avec «une belle s’il y [avait] lieu».

    Les dimensions des terrains de Fly-Ball et de Ping-Ball différaient fortement.
    Un court de Ping-Ball mesurait 10 m sur 4,30 m et son filet était positionné à 0,70 m, alors que les dimensions d’un court de Fly-Ball étaient de 7 m sur 3,20 m (4,50 m en double), avec une hauteur de filet de 1,35 m au niveau des poteaux (1,30 au centre).
    Terrain raccourci et filet presque deux fois plus haut qu’en Ping-Ball.

Little Fly-Ball
    Par ailleurs, bien qu’il soit «avant tout un sport en plein-air», le Fly-Ball, qui «nécessitait un terrain réduit», pouvait «néanmoins se jouer en intérieur», «chez soi», dans sa version Little Fly-Ball. «En appartement ou en locaux de dimensions insuffisantes», le terrain ne mesurait plus que 5 m sur 3, 20 m de large avec une hauteur de filet de 1,20 m, et le volant employé devait alors «posséder 16 plumes, et peser environ 5 grammes».
    En 1937, dans un article intitulé «Pour les sportifs : voici le Fly-Ball», La Revue du Motocycle Club de France donnait le schéma d’un «Court de Fly-Ball», qui de fait est plutôt un court de Little Fly-Ball (indiquant, une longueur de terrain de 5,12m) [32].
    L’auteur de l’article jugeait cet amusement peu onéreux, quasiment «sans frais, le prix de la raquette étant insignifiant» (voir reproduction en Annexe 2).
 

Fly-Ball Ping-Ball
La Revue du Motocycle Club de France, 20 février 1937

 

    En simple, le serveur devait «se placer au milieu et en arrière de la ligne de fond [et pouvait] servir sur toute la largeur du court». Le receveur devait lui aussi «se trouver en arrière de la ligne de fond». Rien n’étant spécifié pour le service de double, il est plausible qu’il s’effectuait en diagonale (tout comme en Ping-Ball).

    L'article indique laconiquement que le «volant de service» devait atteindre «la partie convenable de l’autre côté du court»… Donc, très certainement, comme en Ping-Ball, tomber «dans l’espace compris entre [le filet] et la “ligne de service”» [33] , ligne tracée parallèlement à la ligne de fond et à 0,80 m de celle-ci (0,75 sur le schéma ci-dessus qui est celui d’un terrain de Little Fly-Ball).

    On peut supposer, bien que nous n’ayons trouvé aucune précision à ce sujet, que tout comme en Ping-Ball, le volant qui touchait le filet au service était à remettre s’il tombait dans la zone de service [34] .

    Le Fly-Ball, qui s’adressait «surtout aux jeunes», pouvait ainsi se pratiquer un peu partout : «Sur les plages et gazons, dans les jardins, appartements, préaux d’écoles, garages, salles diverses, etc…» [35]

    Les ping-ballistes, encore appelés ping-balleurs, se sont donc transformés, à l’occasion, en «fly-ballistes» ou «balleurs», délaissant la balle pour un volant.

    Dans les années 1940, plusieurs sports alors confidentiels, qui «paraissent ignorés de la grande foule» et qui encore, selon le journaliste de La Vigie Marocaine du 8 octobre 1941 prêteraient à rire, seront officiellement reconnus par le Comité National des Sports (CNS), parmi eux : «l’annotennis [sur lequel nous reviendrons dans un prochain texte], le badminton, le cycle-ball, le fly-ball,[et le] ping-ball».

    Le 23 août 1941, Tous les Sports (hebdomadaire officiel du CNS et des fédérations sportives), publiera un tableau précisant les dimensions de 24 terrains de jeux et de sport, dont, par ordre alphabétique, le badminton, le Fly-ball et le Ping-ball [36] .

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, Gilbert Gros et la FFPB feront parvenir des raquettes et des balles de Ping-Ball (mais semble-t-il aucun volant) dans les casernements pour occuper les soldats, puis dans les camps de prisonniers de guerre afin d’«adoucir» leur captivité [37].
 

Ping Ball
L'Auto-Vélo, 15 décepmbre 1939

 

Ping Ball Sport seconde guerre mondiale
L'Auto-Vélo, 9 août 1941


    Sous l’Occupation, le Ping-Ball, ce «merveilleux sport […} voué à la jeunesse», s’est maintenu et semble même, «après une période difficile, grâce à la volonté “d’en sortir” et à la diligence» de son zélé président (Gilbert Gros), avoir connu un regain d’intérêt. En 1941, selon la revue Smash, les championnats de France (qui se sont tenus tout au long du conflit mondial) [38], se sont disputés dans «une magnifique atmosphère sportive, et en présence de maints personnages officiels». Et, à en croire l'auteur de l'article, ce fut un «succès» [39] !

    À noter qu’en juillet 1941, à l’occasion d’un tournoi sur invitation, la FFPB programma un match de double avec handicap, où les «dames affont[èrent] avec points rendus, leurs camarades hommes, ce qui renforça l’attrait du jeu» [40].

    (Paradoxalement, tous sports confondus, le nombre de licenciés sportif augmenta significativement durant l’Occupation. Certes le régime de Vichy avait fait du sport et de l’exercice physique un «modèle idéologique» dans la formation physique et morale de la jeunesse de France, mais, comme l’analyse les historiens Marianne Lassus et Éric Alary, pratiquer une activité physique «représentait aussi un gage de survie sociale face à l’occupation», à la fois une échappatoire, «un moment de liberté, de convivialité et de refuge pour survivre socialement», un «lieu de rencontre, de drague», mais aussi un moyen «de manger à sa faim» — bénéficier, par exemple, en rugby d’un bon repas à l’issue du match.) [41]
 

Ping Ball sport guerre 1941
Smash, n°6, août-septembre 1941 - Championnat de France :

De gauche à droite :
Class, le jeune Pat. Rubini (finaliste du Simple Messieurs), Rio et Jean Hameury (Champion de France)

 

    En 1943, alors que le drapeau à la croix gammée flotte sur Paris, le Ping-Ball semble prendre un nouvel essor. Aux dires de Jean Clouet, le jeu dont il souligne l’élégance serait «largement pratiqué» dans la capitale. Le Ping-Ball aurait su résister à la tourmente de la guerre et s’adapter aux «difficultés matérielles qui l’ont suivie». Les affres de l’occupation ne semblent guère avoir perturbé les ping-ballistes… L’article publié, en février 1942 dans la revue Smash (traitant des sports de raquette alors sous la tutelle de la fédération de tennis) note avec ferveur que «toujours et plus que jamais on joue au Ping-Ball» ! [42]

    Malgré un «succès certain», l’année 1946 semble avoir porté un coup fatal à l’expansion du Ping-Ball (et corolairement du Fly-Ball), ce «grand sport d’avenir [qui devait] faire fureur dans nos écoles, et patronages» [43]. Soucieuse de conserver son indépendance, refusant d’être «avalée» [44] , la Fédération de Ping-Ball refusera d’être rattachée à la Fédération Française de Badminton (FFB), elle-même absorbée par la Fédération Française de Tennis. Face à ce refus, la Direction des Sports lui supprima «toute subvention pour 1946». Cette décision stoppa son développement, entraînant à terme l’effondrement et la disparition pure et simple d’un «jeu sportif très démocratique» [45] et que certains, comme le quotidien La Journée Industrielle, espéraient voir devenir un loisir ouvrier, car pouvant se jouer (tout comme le badminton !) sur «un terrain vague inemployé» [46]  ! (Voir Annexe 9)

    En juillet 1946, le journal L’Équipe se fit l’écho de cette infortune qui signa le trépas du Ping-Ball (même si l’on trouve encore une maigre trace du jeu – 3 lignes –, en 1961, dans l’article d’un médecin traitant de «Sport et santé» [47]) :
 

Ping-Ball
L'Équipe, 11 juillet 1946


    La parenthèse enchantée qui avait duré plus d’une dizaine d’années se referma progressivement. Ping-Ball et Fly-Ball disparurent totalement et devinrent des pratiques méconnues, remisées aux oubliettes de l’histoire du sport.


Précédent jeux présentés :
le Volley-Shuttle (1922) - Le Dougledyas (1923) et le volant-tennis (1942)

 

Remerciements :
à Bruno Lafitte (responsable de la Commission Culture à la FFBaD)
ainsi qu'au Tenniseum (musée du tennis de Roland-Garros)
pour l'accès à la collection de la revue Smash.

et à Jean-Jacques Bergeret pour sa relecture du texte.
   

Naturisme», n° 452, 1er septembre 1939, p. 7

Naturisme», n° 452, 1er septembre 1939, p. 7

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Annexe 2 :

Ping-Ball
La Revue du Motocycle Club de France, 20 février 1937

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Annexe 3 :

Ping-Ball
L'Auto-Vélo, 12 octobre 1935


Annexe 4 :

Ping-Ball
La Revue du MCF, 31 janvier 1936



Annexe 5 :

Ping-Ball
Ce Soir, 5 juin 1937

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Annexe 6 :

Ce Soir, 26 novembre 1937

Ce Soir, 26 novembre 1937

Annexe 7 :

Ping-Ball
Le Jour, 10 novembre 1938



Annexe 8 :

Ping-Ball
L'Auto-Vélo, 23 mars 1941


Annexe 9 :

La Journée Industrielle, 23 avril 1939

La Journée Industrielle, 23 avril 1939

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Annexe 10 :

Ping-Ball
L'Auto-Vélo, 3 octobre 1940


Annexe 11 :

La France au Travail, 3 avril 1941

La France au Travail, 3 avril 1941


Annexe 12 :

Ping-Ball
Paris Soir, 9 janvier 1941


Annexe 13 :

Revue Smash, n°6, août-septembre 1941, p. 15 - © Tenniseum (Roland-Garros)

Revue Smash, n°6, août-septembre 1941, p. 15 - © Tenniseum (Roland-Garros)


Annexe 14 :

Revue Smash, n°7, octobre-novembre 1941, p. 15 - © Tenniseum (Roland-Garros)

Revue Smash, n°7, octobre-novembre 1941, p. 15 - © Tenniseum (Roland-Garros)


Annexe 15 :

Revue Smash, février 1941, p. 13 - © Tenniseum (Roland-Garros)

Revue Smash, février 1941, p. 13 - © Tenniseum (Roland-Garros)


Annexe 16 :

Sports Camping, novembre 1946, p. 16

Sports Camping, novembre 1946, p. 16

Sports Camping, novembre 1946, p. 17

Sports Camping, novembre 1946, p. 17

Ping-Ball
Sports Camping, novembre 1946, p. 18

 


[1] «Le ping-ball va-t-il devenir l’initiateur sportif de la jeunesse française», L’Auto-Vélo, 2 décembre 1940.
[2] Selon son «père» et créateur, Gilbert Gros. Cf. J.-B. Pillier, «Un Sport jeune… pour les Jeunes. Le Ping-Ball», Sports Camping.Revue professionnelle d’articles de sports, 1er octobre 1946, p. 16.
[3] Cf. «Henri Cochet va lancer le ping-ball !», in Ce soir, 5 juin 1937, p.4.
[4] Cf. «La Fédération Française de Ping-Ball a été créée hier soir», L’Auto-Vélo, 20 novembre 1935, p. 4. Et «Ping-Ball. Voici des précisions», in L’Auto-Vélo, 1er janvier 1936, p. 7 et «Le “Ping-Ball” Sport éducatif de l’enfance», Ce Soir, 26 novembre 1937, p. 6.
[5] Cf. «Henri Cochet va lancer le ping-ball !», in Ce soir, 5 juin 1937, p. 4.
[6] «Le Ping-Ball. Causerie présentée par M. Gilbert Gros, vice-président de la Fédération française de Ping-Ball», La Dépêche de Brest, 17 juillet 1937, p. 7.
[7] «Le nouveau jeu sportif : “Le Ping-Ball” a été présenté hier par son inventeur, m. G. Gros», in L’Auto-Vélo, 12 octobre 1935, p. 5.
[8] J.-B. Pillier, «Un Sport jeune… pour les Jeunes. Le Ping-Ball», Sports Camping. Revue professionnelle d’articles de sports, 1er octobre 1946, p. 16-18.
[9] J.-B. Pillier, «Un Sport jeune… pour les Jeunes. Le Ping-Ball», Sports Camping. Revue professionnelle d’articles de sports, 1er octobre 1946, p. 16.
[10] «Le Ping-Ball. Un sport jeune pour les jeunes», L’Auto-Vélo, 3 octobre 1940, p. 2.
[11] «Le Ping-Ball sport convenant parfaitement aux jeunes de France», L’Auto-Vélo, 23 mars 1941, p. 2.
[12] «Le Ping-Ball. Un sport jeune pour les jeunes», L’Auto-Vélo, 3 octobre 1940, p. 2.
[13] «Le Fly-Ball Démarre», L’Auto-Vélo, 23 janvier 1937, p. 7.
[14] «Le Ping-Ball. Causerie présentée par M. Gilbert Gros, vice-président de la Fédération française de Ping-Ball», La Dépêche de Brest, 17 juillet 1937, p. 7.
[15] «Ping-Ball. Un membre du Parlement leader du ping-ball en Angleterre», L’Auto-Vélo, 27 mars 1936.
[16] «Le Ping-Ball sport convenant parfaitement aux jeunes de France», L’Auto-Vélo, 23 mars 1941, p. 2.
[17] Cf. «Le ping-ball à la Tour Eiffel», in L’Auto-Vélo, 15 avril 1936 et «Le sport à la Tour Eiffel», in La Liberté, 11 avril 1936, p. 5.
[18] «Henri Cochet va lancer le ping-ball !», in Ce Soir, 5 juin 1937, p. 4.
[19] «Le “Ping-Ball” sport éducatif de l’enfance», in Ce Soir, 26 novembre 1937, p. 6.
[20] Georges Douzouer, «Connaissez-vous le ping-ball ?», La France Aujourd’hui, 3 avril 1941, p. 4.
[21] «Le ping-ball officiellement adopté par l’éducation nationale», Le Jour, 10 novembre 1938, p. 8.
[22] «Ping-Ball. Attention il va falloir suivre», Les Jeunes, 11 Décembre 1938, p. 6.
[23] «Ping-Ball», Les Jeunes, 13 février 1938, p. 2.
[24] «Le Ping-Ball», Les Jeunes, 18 décembre 1938, p. 3.
[25] On trouve encore une référence à ce «jeu sportif très démocratique» dans L’Auto-Vélo du 30 janvier 1937, «Un nouveau jeu sportif : le Fly-Ball», p. 6A.
[26] «Un nouveau jeu sportif : le Fly-Ball», in L’Auto-Vélo, 30 janvier 1937, p. 6A.
[27] «Un nouveau jeu sportif : le Fly-Ball», in L’Auto-Vélo, 30 janvier 1937, p. 6A.
[28] «Le Ping-ball et le Fly-ball», Naturisme, n° 452, 1er septembre 1939, p. 7.
[29] «Le Ping-ball et le Fly-ball», Naturisme, n° 452, 1er septembre 1939, p. 7.
[30] Jean Dauven, «Tutelles et fusions. Grands et petits terrains. Grosses et petites balles», Le Cri du Peuple, 23 décembre 1940, p. 2.
[31] Le n° 13 du Cahier Jaune est téléchargeable sur le site free.pdf (Attention !, les publications dites rares et anciennes que ce site propose à la venter et/ou à télécharger gratuitement sont principalement des ouvrages antisémites, islamophobes, révisionnistes ou national-socialistes). «Les Pitres du Sport» fait suite à un précédent article publié par Jean Dauven dans le n° 12 de janvier 1943 : «Israël mal doué pour le sport se rattrape par l'exploitation des sportifs», pp. 20-21.  La conclusion de cette diatribe à vomir est édifiante : «L'histoire du sport ne perdrait pas grand'chose si l'on décidait demain de n'y pas intégrer les Juifs : ils n'y tiennent qu'une place minuscule, et, répétons-le, c'est assez normal : leurs goûts ne les portent guère à l'effort et encore moins au désintéressement. » Le Cahier Jaune était édité par l'Institut des Questions Juives, organisme privé travaillant de concert avec le Bureau de la propagande allemande (Propaganda Abteilung).
Sur la presse antisémite et le sport : Antoine Clément, L'Épuration des juifs sous l'élan du darwinisme social entre 1939 et 1943, Mémoire de Licence, Université Catholique d'Angers, 2019.

[32] La Coulisse, «Pour les sportifs : voici le Fly-Ball», in La Revue du Motocycle Club de France, n° 238, 20 février 1937, p. 12.
[33] «Loisirs ouvriers», La Journée Industrielle, 23 avril 1939, p. 10.
[34] «Loisirs ouvriers», La Journée Industrielle, 23 avril 1939, p. 10.
[35] «Le Ping-ball et le Fly-ball», in Naturisme, n° 452, 1er septembre 1939, p. 7.
[36] «Dimensions des Terrains de Jeux et de Sports », in Tous les Sports, 23 août 1941, p. 8.
[37] «Ping-ball. Un geste de la F.F.P.B. à l’égard des prisonniers», in L’Auto-Vélo, 9 août 1941, p. 2.
[38] On en trouve trace dans L’Auto-Vélo en 1939, 1940, 1941, 1942 et 1943, et 1944 (L’Auto-Vélo du 28 juin 1944).
[39] Smash, n° 6, août-septembre 1941.
[40] «Ping-Ball», Smash, n° 7, octobre-novembre 1941.
Les «points rendus» étaient, tous comme les «points reçus», un avantage dont bénéficiait les joueurs plus faibles ou moins bien classés, afin d’équilibrer le rapport de forces entre les deux camps. Si les «points reçus» étaient des points «déjà acquis», donc des points donnés d’avance, au commencement d’une partie, d’un set ou d’une manche, les «points rendus» se rapprochent très certainement des «points dus» : l’adversaire devait des points. Il partait avec un score négatif. Par exemple en tennis si un joueur partait avec -15, le premier point qu’il réalisait n’était pas compté… En basket si une équipe partant avec 10 points «rendus», elle devait remonter ce retard… Aux boules «les points rendus compt[aient] au départ comme ayant été faits» («Grand concours à Rabat», Maroc-Presse, 25 mai 1951). Outre le tennis, le basket et les boules, plusieurs autres sports recouraient à ce type de «handicap» : ping-pong, golf, billard.

[41] Cf. «1940-1944 : Quel était l’usage du sport en France sous l’Occupation ?», Site Radio France, 28 novembre 2019.
[42] Jean Clouet, «Ping-Ball», Smash, février 1943, p. 13.
[43] «Ping-Ball. Diffusion, compétitions», in Les Jeunes. Journal de la Fédération des Patronages de France, 26 juin 1938, p. 4.
[44] «Ping-Ball», L’Auto-Vélo, 17 mars 1944, p. 2.
[45] «Un nouveau jeu sportif : le Fly-Ball», in L’Auto-Vélo, 30 janvier 1937, p. 6A.
[46] «Loisirs ouvriers», La Journée Industrielle, 23 avril 1939, p. 10.
[47] Docteur Philippe Encausse, «Sport et Santé», in Vie et Bonté (Revue officielle de la Croix-Rouge Française), p. 6.

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