Du Bat-Minton au AirBadminton (jeux et sports avec «volants» et «filets»)
Nous nous intéressons ici aux jeux et aux sports utilisant un «volant», soit un projectile composé d’un bouchon et de plumes, échangé par-dessus un obstacle matérialisé par un «filet» (que ce soit un simple ruban, voire une ficelle, ou un maillage sophistiqué), avec l’intention de remporter ce face-à-face en atteignant une cible, constituée par le terrain adverse.
Des échanges effectués en frappant ces «volants» à la volée, que ce soit avec des raquettes plus ou moins élaborées, des tambourins ou toute partie du corps autorisée par un règlement : pieds, mains, tête, etc.
Rappelons que les premières raquettes sont apparues en jeu de paume au milieu du XVème siècle. Les esteufs, ces balles en cuir emplies de «bourre» que se renvoyaient les joueurs, étaient initialement frappés avec la paume des mains, qui furent progressivement garnies d’un «gant cordé» (tendu de lanières élastiques), avant que raquettes et battoirs en bois ne s'imposent. Les «vilains» (les gens du peuple) qui, à la différence des nobles, n’avaient pas les moyens financiers d’acheter ces instruments continuèrent à jouer à la main (d’où l’expression «jeu de mains, jeu de vilains»).
Raquettes et battoirs ne sont ainsi que des extensions du corps, des sortes d'ajouts, d'accessoires, qui élargissent son champs d'action, accroissent ses possibilités, tout en le fortifiant. Un outillage somme toute rudimentaire (comparé à ceux bien plus complexes que sont, par exemple, le vélo [1], l’automobile, etc.). L’instrument premier, originel, toujours à disposition, restant le corps. Ne qualifie-t-on pas, par exemple, de «battoir» une main large, puissante et robuste, une main de «tape-dur» [2] !
Aussi, dans nombre d’activités sportives et ludiques, c’est le corps, et plus précisément certaines parties du corps, spécifiées par un code (parfois renforcées et/ou protégées par un revêtement, une chaussure, un gant, un casque, etc.), qui sont les instruments du jeu. Tous les autres «bidules» utilisés, notamment les raquettes, n’en sont que des prolongements, des rallonges, qui augmentent, ses potentialités, les dilatent, lui conférant un supplément de puissance, tout en faisant (temporairement) corps avec celui qui les manipule. Tout «outil» est un prolongement de la main, comme le définissait le préhistorien André Leroi-Gourhan [3], le corps étant, lui, «le premier et le plus naturel instrument de l’homme. Ou […] objet technique de l’homme», comme l'appréhendait en 1935 l’anthropologue Marcel Mauss, dans un texte devenu célèbre [4].
Après le Volley-Shuttle (1922), le Dougledyas (1923) (et le Volant-Tennis, 1942), le Fly-Ball (1937) et le Badminton sur Table (1932-1935), nous présentons ici une douzaine de loisirs ludiques et/ou sportifs qui, depuis les années 30 jusqu'à tout récemment, soit s'inspirent du badminton (Bat-Minton, Shuttle-Loop, Bing-Bong Badminton, Bing-it), soit présentent un lien de parenté direct avec lui (le fantasque Water-Badminton et le plus sérieux AirBadminton), soit encore affichent des similitudes, notamment l'emprunt de ses tracés, voire un filet similaire (Plumfoot, Indiaca). Des ressemblances qui peuvent se révéler trompeuses ou tout au moins ambiguës, alors que d'autres activités, comme la Peteca, bien que pratiquée sur un filet de volley-ball, s'avèrent, comme nous le verrons, bien plus proches du badminton. Mais le volley-ball n'est-il pas un lointain descendant du badminton qui s'ignore...
Bat-Minton, vers 1930
(The Nation's Latest Fad Bat-Minton – Fun – Exciting – Action Galore)
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Né dans les années 1930, le Bat-Minton, jeu promettant de l'«action à gogo» (action galore), apparaît comme un pâle ersatz de badminton. Un badminton à portée de bourse, se jouant en extérieur comme en intérieur, avec un matériel rudimentaire :
– des «bats» (des battledores : raquettes de bois rappelant les battoirs des lavandières), composés d’une plaquette de bois (en contreplaqué), emboitée (très certainement collée et fixée à l’aide de petits clous sans tête) dans un simple manche de bois verni, parfois agrémenté de bandes colorées ;
– des volants, tout aussi rustiques et fragiles, dont on ne trouve souvent que des spécimens défraichis. Vestiges dont ne subsiste souvent plus que le bouchon en caoutchouc, piqué de quelques tiges cassées à leur base, et des débris des 6 plumes qui le constituaient.
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À défaut de filet, le coffret comprenait un ruban, à positionner à une hauteur de 1,80 m, selon les conseils du fabricant, en l’attachant à tout ce qui était disponible («The tape should be about six feet high, and can be tied to whatever is available that is handy»).
Les joueurs étaient invités à délimiter un «terrain» d’au mieux 3 m de large sur 6 m de long, et, en cas d’impossibilité, de réduire ses dimensions à l’espace disponible (le filet-ruban étant positionné en son milieu).
Le service (tiré au sort en début de match) s’effectuait de derrière les lignes-arrières, en frappant le volant par-dessous.
Les règles de cet amusement ne nécessitent pas d’être détaillées. Elles sont simplissimes, le principe du jeu étant identique à celui du badminton, et rappellent celles du badminton à ses prémices : faire passer le volant par-dessus un obstacle «jusqu’à ce que l’un ou l’autre [des joueurs] le rate», l’envoie hors des limites du terrain ou qu'il ne touche un quelconque obstacle.
Parties disputées en 15 points avec la nécessité de prendre la main (le service) pour pouvoir ensuite scorer, tout comme alors en badminton.
Le coffret était édité par une société américaine spécialisée dans les fournitures pour tir à l’arc : «Indian Archery & Toy Corp», située à Evansville (dans l’Indiana). Il est, notamment, présenté dans son catalogue de 1938 (que nous n’avons pu consulter, ce qui aurait, sans doute, permis d’avoir une idée du prix auquel il était proposé).
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Shuttle-Loop, vers 1950
(et Smash Ball)
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Le Shuttle-Loop est un autre divertissement produit et diffusé par une société américaine au tournant des années 50 qui, comme annoncé sur l’illustration ornant son couvercle, se joue comme le badminton («Played like Badminton»), à la différence près que le volant, le Shuttle, doit passer dans un cercle, un Loop, et non au-dessus d'un filet.
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Les raquettes utilisées sont tout aussi basiques que celles du Bat-Minton, avec un manche nettement plus court, dont le format s’apparente aux raquettes de tennis de table. Le volant est, lui, en plastique et le bouchon en caoutchouc dur.
Comme le Bat-Minton, c’est un divertissement présenté comme «peu cher» («low cost»), convenant à tous les âges («from Six to Sixty»). Une distraction s’inscrivant résolument dans le cadre familial (le «family “country club”»), sans danger pour les plus jeunes, ni pour les meubles !
Vendue comme étant une excellente préparation au tennis et au badminton, pouvant se jouer partout, dans un petit espace, que ce soit à la maison, la campagne, la plage, dans les gymnases, les classes, les centres hospitaliers (pour la rééducation des convalescents et des «vétérans»).
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Le tracé du terrain recommandé (voir dépliant) est deux fois plus réduit que celui du Bat-Minton : 10 pieds de long (environ 3 m) sur 4 pieds de large (approximativement 1,20 m) (bien que les joueurs puissent là-aussi se départir de ces indications).
Le Loop est bien sûr placé au centre du court.
De part et d’autre de cette «cible» est délimitée un «Dead Space» de 2 pieds (0,60 m) (en vert sur le schéma ci-dessous) : une «zone de mort» où les volants doivent éviter de tomber pour être jugés «bons».
Les règles sont un mélange de celles du badminton et du tennis de table (ou du Table Badminton, jeu de salon auquel nous avons récemment consacré un article).
Le geste de service est identique à celui du badminton, en se positionnant (comme en Bat-Minton) derrière la ligne de fond du terrain («Service line»).
Les matchs se jouent en 21 points, avec deux points d’écart.
Les joueurs effectuent, à tour de rôle, 5 services de suite, comme alors en ping-pong (une modalité également présente en Table Badminton et comme nous le verrons dans d’autres jeux de ce type), celui-ci changeant de main à chaque point, en cas d’égalité à 20.
En double, les joueurs d’une même paire doivent frapper le volant chacun leur tour (un même joueur ne peut toucher deux fois de suite le volant) : «Doubles are played exactly the same except that each player must take his turn (in rotation) hitting the Shuttle. If a player hits the Shuttle twice in succession, his side automatically loses the point.»
Smash Ball, années 2000
Un jeu d’adresse similaire, consistant à multiplier les échanges en faisant passer un volant «au travers d’une large cible» (un cercle de 110 cm de diamètre), «positionnable à plusieurs hauteurs», est apparu, en France, au début des années 2000.
Ce jeu de plein air (mais aussi d’intérieur), «très facile à mettre en place», annoncé comme pouvant être pratiqué «à partir de 3 ans»… utilisait un volant (très certainement en plastique épais) à la découpe particulièrement originale (voir illustration).
Malheureusement, mis à part cet encart, issu d’un catalogue de vente (communiqué par Jean-Jacques Bergeret, membre de la Commission Culture de la FFBaD), nous n’avons pu trouver aucune autre trace de ce jeu, et encore moins de ses instruments…
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Bing-Bong Badminton, vers 1950
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Le Bing-Bong (qui d’évidence calque son nom sur celui du Ping-Pong) se présente comme un jeu de Paddle Badminton. Il était produit dans les années cinquante par une entreprise de Chicago (Klauber Games, Incorporated) qui l'annonçait, tout comme le Shuttle-Loop, comme «Easy to play» et accessible à toutes les bourses, «Easy on the budget».
Un set de Bing-Bong Badminton se composait de :
– deux «paddle-raquets» rondes, équipées d’une courroie élastique sous laquelle glisser «three middle fingers» pour la manipuler ;
– de robustes volants, constitués d’un bouchon en caoutchouc rond comme une bille et de plumes colorées ;
– d’un filet très basique, à tendre entre deux murs, deux chaises, des poteaux ou des arbres.
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Selon le feuillet en précisant les règles (voir ci-dessous), le Bing-Bong Badminton se jouait de «la même manière que le badminton».
Les matchs à un contre un ou deux contre deux s’organisaient en traçant un «court of play» d’une dimension «suggérée» de 6 x 14 pieds (environ 1,80 m sur 4, 25 m) en simple et de 6 sur 16 pieds (4, 90 m) en double (pouvant, tout comme les «règles formelles», être modifiées en fonction de l’espace disponible et des desiderata des joueurs). Ces dimensions paraissant bien réduites, il est fort possible qu'elles ne correspondent qu'à celles de chaque demi-terrain... (dans le cas contraire la profondeur de chaque demi-terrain serait de l'ordre de 2,10 m et 2,50 m pour le double, ce qui semble surprenant)
Match en 21 points avec «deux points de plus que son adversaire».
Nécessité de prendre le service, pour ensuite avoir la possibilité de marquer des points.
Service effectué en se tenant derrière la ligne de fond, sans la franchir (au risque de perdre le service).
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Il était également suggéré d’y jouer seul, en comptant le nombre de rebonds réalisés à la suite, en envoyant le volant à quatre pieds minimum (1, 20 m) au-dessus de sa tête pour qu’il soit comptabilisé… Comme à l’ancien «jeu du volant» (dont nous avons précédemment étudié «l’art et les manières de jouer »), des matchs pouvaient ainsi être « organisés pour déterminer le champion individuel de Bing-Bong» !
Quant au joueur solitaire, il était invité à s'occuper en «frappant le volant contre un mur», tout en évitant qu’il ne tombe.
Bing-It (USA), vers 1970-80
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Ce jeu américain signe l’apparition des premiers tambourins en place de raquettes pour frapper un volant, pour le «Bing-it» (lui mettre un coup, une «bigne» ?). Des tambourins de 20 cm de diamètre, munis d’une sangle où glisser sa main et d’une poignée intérieure en bois, pour fermement les empoigner.
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Les règles du Bing-It (insérées dans chaque coffret) sont annoncées comme ayant été, entre autres, rédigées par l’un des plus grands tennismen de tous les temps : John MacEnroe, Recreational Consultant (voir ci-dessous la reproduction des Official Bing-It Rules) ! Une mention qui permet de situer l’apparition de ce jeu vers la fin des années 1970 (période où MacEnroe commença à construire sa légende) et non dans les années cinquante, comme parfois indiqué sur les sites spécialisés dans la vente de jouets anciens.
Si le Bing-It peut se jouer sans règles, en prenant simplement plaisir à faire aller et venir le volant («it is fun and thrilling to just bang the shuttle back and forth»), ou en utilisant des règles simples comme celles du Ping-Pong… («for simple competitive play... You can use any stick as a dividing boundary and make up simple rules such as are used in Ping-pong»), le véritable jeu possède ses Official Rules !
Le «competitive play» se joue avec un filet de badminton standard de 4 pieds de haut (environ 1,22 m – soit 1 pied de moins qu’un filet de badminton), sur un terrain de 18 pieds (5,50 m) de long et de 14 pieds (4,27m) de large en simple et de 16 pieds (4,88 m) de large en double.
Ses règles sont globalement celles du badminton d’alors, si l’on se réfère aux pages 1 et 4 du feuillet des «Official Rules» (dont nous n’avons pu consulter que le recto, voir reproduction ci-dessous).
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« Bing-it Tennis »
Dans les années 1970, a également été éditée une version du Bing-It, vendue avec une balle en mousse en plus du volant ? Ceci, afin que les joueurs puissent choisir l’un ou l’autre des projectiles en fonction de la surface dont ils disposaient et de la force du vent («Use either the ball or the shuttlecock depending on surface or breeze.»).
Le tambour des paddles était constitué d’un film plastique transparent.
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La règle 9 stipulait qu’il était possible de frapper le volant avec les bords du paddle ou son intérieur : «You may hit the shuttle with either side or inside of the Bing-It Paddle.»
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L’ensemble conçu par Grandville Sales Compagny (Massachusetts) était proposé dans une boîte aisément transportable (munie d’une poignée), une «handy “tote-box”».
La notice explicative (voir ci-dessous) indiquait la possibilité de disputer une partie (en dix points) contre un adversaire, en envoyant la balle contre une surface verticale, et en la retournant après un rebond ou directement (à la manière du squash). Ou de jouer à un jeu «plus structuré» en adoptant un terrain de 18 pieds sur 14 (soit approximativement 5,50 m x 4,30 m) en simple et de 18 pieds sur 16 en double (4,90 m), avec un filet de badminton standard et un volant :
Les règles du jeu, certes moins détaillées, étaient celles du badminton d’alors :
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Tambourelli, années 1960
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Selon une légende rapportée en 2021 par le magazine de la Fédération Française de Tambourin (À la Volée), le Tambourelli aurait vu le jour en Écosse, dans les années 1970. Plus précisément à Galloway, à l’occasion de la visite du «fils unique du Roi de Libye» qui fit découvrir à son hôte un jeu italien pratiqué sur les plages libyennes avec des tambourins et une balle (pour mémoire : jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la Libye fut une colonie italienne avant de devenir de 1951 à 1969 une monarchie dite «constitutionnelle»). Le jeu auquel il est ici fait référence est, sans doute, le Tamburello, un jeu traditionnel italien remontant au XVIème siècle qui s’apparentait à la longue paume.
Faute d’espace intérieur suffisant, le maître des lieux aurait opté pour un volant ! Et peut-être utilisé des Irish Bodhrán [5] (des tambourins irlandais), un instrument à percussion de la musique folklorique celtique, constitué d’une membrane de peau tendue sur un cadre circulaire et muni d’une sangle.
Le Tambourelli serait donc une variante écossaise (jouée avec un volant et un filet), du Tamburello italien.
Remarque : dans les années soixante apparaîtra une version de plage du Tamburello italien : le Tamburelli (sans «o») jouée, tout comme le Tambourelli écossais, avec un volant (mais sans filet – nous reviendrons sur ce jeu dans un prochain article).
Pour distinguer ces trois divertissements, il importe surtout de bien jongler avec les «o» et les «i», afin de ne pas s'emmêler les voyelles…
Aujourd’hui, quelques clubs de Tambourelli existent, principalement en Grande Bretagne (Glasgow, Edimbourg, Londres, etc.), mais également en Allemagne, en Suède et au Japon.
Un Championnat du Monde est annuellement organisé. Sa première édition remonterait à 1982, selon Wikipédia qui en dresse scrupuleusement le palmarès (le site de Tamburello du club de Dresde en Allemagne, qui pratique également du Tambourelli, situe ces premiers championnats en 1975...).
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Quoi qu’il en soit, le Tambourelli se joue sur un terrain dit standard de 9,45 m de long sur 4,1 m de large, avec un filet placé à une hauteur de 1,70 m. Bien qu'il semblerait que ces dimensions puissent fluctuer. Les hôtes du tournoi – souvent amical –, étant libres de définir la taille du terrain…
Les règles (dont nous n’avons pu trouver de version officielle, s’il en existe…) s’inspirent de celles du badminton avec quelques ajustements et particularités, notamment la possibilité d’effectuer des doubles touches...
Celles indiquées, ci-dessous, émanent du blog «The ball hand informers», animé par des étudiants en Ciencias de la Actividad Física y del Deporte, de l’Université d’Alicante (Espagne) :
Un match se dispute en 3 sets de 21 points, avec 2 points d’écart.
En début de match, pas de tirage au sort, les joueurs disputent un échange d’au moins trois coups «pour le service».
Celui-ci s’effectue par en-dessous (volant sous l’épaule), avec au moins un pied en contact avec la ligne de fond (le second pied pouvant être positionné dans le terrain) ;
Les joueurs réalisent, à tour de rôle, 5 services de suite. En cas d’égalité à 20, le service alterne tous les 2 points.
En Double, les joueurs servent également 5 fois de suite, chacun leur tour, mais en diagonale. Et, lorsque le service revient au premier serveur, les deux joueurs adverses inversent leurs positions (afin que les serveurs ne servent pas à nouveau sur le même réceptionneur) ;
En cas de premier service out ou dans le filet, un second service est accordé. Et, dans tous les cas, le service est à remettre s’il touche le filet.
Règle du «Point Save» (ou «Double-Hit») :
Cette règle, pour le moins originale (qui demanderait toutefois d'être confirmée, par des spécialistes), donne la possibilité de frapper deux fois le volant avant de le renvoyer dans le camp adverse (sans d’ailleurs préciser si ces deux touches peuvent être effectuées successivement par le même joueur et/ou doivent l’être alternativement par les partenaires).
Dans ce cas, si l’équipe qui a réalisé ce doublet remporte le rally, elle ne marque pas de point… elle a simplement «sauvé le point» (elle ne saurait tirer un quelconque bénéfice de sa réussite, puisqu’elle a préalablement empêché l’équipe adverse de marquer un point, en commettant une «faute»).
Par contre, si, dans le même rally, l’équipe adverse réalise également un «Point Save» (une double touche), ces 2 «Double-Hits» s’annulent et l’équipe qui remporte le rally marque le point.
Enfin, si une équipe réalise un second doublet durant l'échange, elle perd le point (excepté si le premier doublet avait été annulé par un doublet de l’équipe adverse)…
Difficile de dire si cette règle (a priori, quelque peu compliquée à arbitrer) n’a été qu’une bizarrerie qui a ponctuellement émaillé l’histoire du jeu, ou si elle est ou même a été effectivement appliquée (cette figure de jeu n’apparaissant pas dans les quelques vidéos consultées sur le Net).
Le Tambourelli reste surtout un sport de «raquette» et de volant, très confidentiel, concernant une petite communauté d'adeptes, résolument tournés vers la convivialité. C’est un jeu familial, bon enfant, quelque peu pittoresque, dominé par la camaraderie.
This is Tambourelli !
Water Badminton
Le Water Badminton qui a connu ses premiers grandiloquents World Championships en 2011 (des Mondiaux factices qui ont connu 6 éditions avant de sombrer dans les abysses de l'oubli), est une iconoclaste, drolatique et un brin déjantée, entreprise de «badminton aquatique». À l'origine de cette fantaisie : une bande de joyeux drilles (plus ou moins surfeurs) en vacances estivales dans les Landes, du côté d’Hossegor.
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Le Water Badminton est «une activité à consommer de préférence l’été, sous le cagnard et où tous les participants, même les plus dilettantes, mouillent le maillot !», comme nous la présentions en octobre 2022 dans un article consacré à ce «sport trop méconnu», publié sur le blog «Quand le bad s’affiche !».
Un texte auquel nous ne pouvons que renvoyer le lecteur qui découvrira une activité, certes quelque peu élitiste (car nécessitant une piscine privée d’une profondeur uniforme), mais rafraichissante, tant pas le milieu d’évolution que par sa jeunesse d’esprit, pimentée de règles intéressantes, comme celle du «Godfruit»…
Cette initiative spontanée et très localisée, née d’un groupe de copains (les copines apparaissent cantonnées au rang de spectatrices peaufinant leur bronzage en bord de bassin, pendant que leurs hommes s’ébrouent). Aujourd’hui évaporée, elle serait totalement passée inaperçue si ses inventeurs (peut-être des précurseurs en la matière ?) n’avaient, pour le fun, édité un blog relatant leurs exploits annuels.
Cette loufoquerie saisonnière et fugace (le temps d’une jeunesse), est à rapprocher du «pythonesque» (rapport à l’absurdie des Monty Python) Golfington, une sorte de golf en milieu champêtre inventé par des English (installés en France dans des maisons de campagne) avec un volant et des raquettes en place de balles et de clubs. Un divertissement bucolique, dont le parcours traverse des bois, des taillis, mais aussi se faufile dans d’anciennes bâtisses (rénovées), utilisant comme «trous» au mieux des cerceaux de plastique, sinon tout objets (naturel ou pas) pouvant faire office de réceptacle, comme la vasque d’une fontaine, un lavabo, ou encore le coffre (grand ouvert) d’une 4L…
Pour ceux qui souhaitent découvrir le Golfington (dont le nom renferme un clin d’œil à Sean Connery, alias 007, en référence au film Goldfinger), nous ne pouvons que conseiller de lire l’article que lui a consacré, sur ce même blog, Sir Frederick Baillette : «Golfington, why not !».
Mais venons en à des choses plus sérieuses et contemporaines, à l'avenir plus assuré !
Plumfoot (version filet)
(du volley-ball avec les pieds sur un terrain de badminton)
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Apparu sous une forme embryonnaire dans les années 60, en Asie du Sud-Est, avant de progressivement se structurer le Plumfoot se joue avant tout avec les pieds (et certaines parties du corps) qui font office de «raquettes» que ce soit pour jongler avec un volant (en freestyle, seul ou en groupe), ou pour l’expédier par-dessus un filet dans des matchs de un contre un, deux contre deux ou trois contre trois. Un volant lesté, au plumage multicolore et de fabrication artisanale en freestyle, mais, de préférence de couleur rouge (ou rose) en compétitions officielles, où sa «hauteur cumulée» depuis sa base (constituée de «rondelles» en caoutchouc), jusqu’au haut de ses plumes, doit être «comprise entre 13 et 15 cm» et dont le poids doit osciller entre 13 et 15 gr [6] .
Un volant bien plus lourd (que celui de badminton), aux plumes effilées (pour conserver toute sa vitesse), appelé par les spécialistes (français) la «plume» (d’où Plumfoot, appellation officialisée en avril 2008 par France Plumfoot).
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Ce sport, dont le nom varie selon les pays où il est pratiqué (Dá Câu en vietnamien, Jianzi en Chine, Shuttlecock dans les pays anglo-saxons, etc.), se dispute sur un espace qui emprunte aux tracés du badminton, en intégrant les couloirs de double, mais en supprimant le couloir du fond. Le terrain prend ainsi la forme d’un rectangle de 11,88 m sur 6,10 m (quel que soit le nombre de joueurs qui s’affrontent).
Le filet utilisé est quasi identique à celui du badminton, avec une hauteur de 1,50 m pour les dames et 1,60 m pour les hommes. À ses deux extrémités sont fixées, tout comme en volley-ball, des «antennes» entre lesquelles la plume doit passer, sans les toucher.
En plus des 5 classiques tableaux du badminton (simples, doubles et mixte), le Plumfoot propose du triple masculin et du triple féminin (mais pas de triple mixte).
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Si le tempo d’une partie se modèle sur celui du badminton (2 sets gagnants de 21 points, 2 points d’écart, 3 mn d’échauffement, changement de côté à 11 en cas de 3ème set, etc.), les règles du jeu s’apparentent d’avantage (à quelques détails près) aux actuelles règles du volley-ball.
Rappelons que l’inventeur de ce sport totalement inédit qu'est le volley-ball – l’entraîneur américain William G. Morgan –, fut fortement inspiré par le badminton… raison pour laquelle, en 1895, il avait initialement appelé sa création la «mintonette», avant qu’un an plus tard, elle ne se transforme en volley-ball, mettant ainsi l’accent sur sa principale caractéristique : faire voler un ballon, sans jamais l’arrêter (à l’instar d’un volant, en badminton).
Tout comme en volley-ball, le service s’effectue de derrière la ligne de fond de court mais, surtout, les joueurs d’une même équipe, de double ou de triple, peuvent se faire des «passes» entre eux. Dans ces deux tableaux, 4 touches maximum sont autorisées, soit 3 «passes» (une de plus qu’en volley-ball), sans que la plume ne soit «portée». Des frappes (ou «hits») qui peuvent être réalisées avec les pieds (mais aussi l’épaule ou encore la tête), permettant ainsi de rapprocher le volant du filet pour placer l’attaquant dans les meilleures conditions de smash.
Des frappes du plat du pied très spectaculaires, que les adversaires peuvent contrer avec toutes parties du corps, excepté les mains et les bras. Aussi, lorsqu’ils sautent au «bloc», les «contreurs» les gardent collés au corps (rappelant la position des bras des footballeurs constituant un «mur» lors d’un coup franc).
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Quel que soit le tableau, 2 touches successives sont autorisées par joueur.
En simple, ceux-ci peuvent ainsi, dans un premier temps, contrôler la plume et la positionner le mieux possible pour ensuite déclencher leur attaque, ou bien décider de la placer judicieusement dans le camp adverse (qui constitue une cible à atteindre et, pour les adversaires, à défendre).
En double et en triple, ou 4 touches maximum sont autorisées par équipe, si un joueur réalise deux touches successives, l'équipe ne dispose plus que de deux touches (à moins qu'elle ne les ait déjà effectuées).
À noter qu’en Triple, trois remplacements sont autorisés par sets (chaque équipe pouvant ainsi être composée de 6 joueurs maximum). Une caractéristique qui rapproche le plumfoot, tout au moins ce tableau, des sports collectifs.
Selon l'article «History of Shuttlecock Sport» publié sur le site de l'International Shuttlecock Federation (ISF, créée en 1999), en France, l'apparition du Plumfoot remonterait à 2002, lorsqu'un certain Guillaume Destot, intrigué par les volants que construisait son beau-père d'origine vietnamienne (à partir de plumes de pigeons et de fonds de bouteilles plastiques découpés et empilés), décida de se rapprocher d'une association vietnamienne et créa un club de Da Câu qui, à ses débuts, s'entraina en extérieur. Seulement quelques mois plus tard, une équipe française fut formée pour participer aux Championnats du Monde, organisés cette année-là à Hagen, en Allemagne.
En France existent actuellement 7 clubs : Marseille, Puteaux, Paris (où le plumfoot possède son «lexique plumfootiste», un sociolecte facétieux), Montreuil, Dunkerque, Pont-de-Cé et Quesnoy-sur-Deûle, où la section est rattachée au club de badminton du DLBC).
Le premier Open de France, où ne figurait que du Double et du Simple, a été organisé en 2008 (faute de suffisamment de joueuses, ces deux tableaux étaient ouverts aussi bien aux hommes qu'aux dames qui pouvaient donc rivaliser avec des hommes ou constituer des paires avec eux). Le Triple (essentiellement masculin) n'est apparu qu'en 2019, le Simple féminin en 2021 et l'édition 2025 prévoit du Double Mixte [7].
En résumé, le Plumfoot apparaît comme s’inspirant du volley-ball (qui lui-même, à sa naissance, s’était inspiré du badminton). Un volley-ball joué avec un volant (une plume), à la place d’un ballon, utilisant les tracés d’un terrain de badminton, son scoring system et son timing. Un volley-ball où l’usage des mains et des bras est totalement proscrit (rappelons qu’en volley-ball, outre les mains et les avant-bras, il est désormais également autorisé de toucher le ballon avec les pieds, la tête, les épaules et plus généralement avec «n’importe quelle partie du corps», à condition qu’il ne soit «ni tenu ni lancé» [8]).
Le Plumfoot peut également être considéré comme du badminton joué avec les pieds (du foot-badminton [9]), où un contrôle du volant et des passes entre coéquipiers seraient autorisés (il est d'ailleurs depuis quelques années, avec le Racketlon, une «discipline associée» à la FFBaD).
Il apparaît comme une discipline à la fois «cousine du badminton» (comme le souligne le club de Puteaux dans Esprit Plumfoot [10]) et du volley-ball.
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Le livret des règles officielles du Plumfoot, édictées par la Fédération Internationale (International Shuttlecock Federation – ISF, créée en 1999), est téléchargeable au format pdf, en cliquant ICI.
Un condensé des règles les plus importantes est disponible sur le site France Plumfoot, et également téléchargeable ICI.
Le Plumfoot est à rapprocher de trois sports de «balles» tout aussi surprenants et virevoltants : le Footvolley, le Footbag et le Sepak takraw (ou kick volley-ball), les deux derniers se jouant sur un terrain et un filet de badminton :
Footvolley
Né en 1965 sur les plages de Copacabana (Brésil), le footvolley (ou Futevôlei) se joue à 2 contre 2, avec les pieds, la tête et le torse (mais aussi avec toutes les autres parties du corps, à l’exception des mains et des bras), sur un terrain de beach-volley (8 m x 16 – avec un filet toutefois légèrement plus bas d’une vingtaine de centimètres – 2,20 m pour les garçons, 2 m pour les filles). Un sport qui impressionne par ses «shark attacks», effectuées avec la plante du pied au terme d’une «jumpissime» acrobatie aérienne.
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Top 10 Shark Attacks in European Footvolley Championship 2019
Footbag net ou Hacky Sack
Le Hacky Sack, contraction de «Hackin’ the Sack» (botter le sac), a émergé en Oregon (USA), dans les années 70.
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Les matchs de footbag net («net» pour distinguer le jeu au «filet» de sa version freestyle plutôt urbaine) se jouent sur un terrain de badminton de double (13,4 x 6,10 m que ce soit en simple, en double ou en mixte), avec un filet à la même hauteur qu’en badminton (1,52 m), mais avec une «balle», un footbag (littéralement un sac à pied). Une balle d’environ 5 cm de diamètre (plus petite qu’une balle de tennis) et d’une soixantaine de grammes, constituée d’un revêtement en cuir, empli de billes en plastique, afin qu’elle ne puisse rebondir au sol
Excepté lors de la préparation du service (où le serveur tient la balle en main avant de l’engager avec le pied), aucun contact avec toute partie du corps située au dessus du tibia n’est autorisé (pas de genou, de tête, ni de contrôle poitrine, comme en Foot-volley ).
En simple, deux touches consécutives sont autorisées.
En double, si trois touches sont autorisées, les joueurs doivent alterner ces contacts (les joueurs ne peuvent réaliser de doubles touches). Les services s’effectuent dans la diagonale, en alternant les zones de service (tout comme en badminton).
Scoring system : sets en 15 points (avec deux points d’écart) dans les phases de poule, pouvant (en fonction de la décision prise par le directeur du tournoi) monter à 21 points à partir des quarts de finales ou des demi-finales. Rencontres jouées en deux sets gagnants, voire en trois sets gagnants dans les phases finales.
Les rencontres de double renferment toutefois une particularité, le «side out» : «le service (mais pas le point) est attribué à l’équipe qui reçoit et qui remporte l’échange» (il faut donc d’abord posséder le service, prendre la «main», pour pouvoir scorer).
Ajoutons qu’existe une version, pour débutants, appelée «mininet», jouée sur un terrain à la largeur réduite à celle d’un demi-terrain de badminton, avec un filet positionné à 1 m de hauteur, mais aussi une version dite Hackminton, présentée comme «the ultimate barefoot hacky sack game !», où même pour effectuer leur service les joueurs ne peuvent se saisir de la balle à la main. Elle est ici crochetée avec les orteils, lancée en l’air puis frappé du pied («pick, flick, kick», démonstration ICI)
Les règles sont disponibles sur le site footbag.org.
Voir également «Qu’est-ce que le footbag», publié sur le site du club parisien RNH (pour Rien N’est Hacky !), créé en 1999.
Un second club existe en France, à Nantes, depuis 1998, le Carnabal qui a pris en charge l’organisation du 44ème Championnat du Monde de Footbag qui se tiendra du 4 au 10 août à Nantes. À noter qu’un club (aujourd’hui disparu), l’Icarus, avait été constitué à Montpellier au tournant dans les années 2000, par Miquel Avalon et Nicolas De Zeeuw (un pseudo).
Sepak takraw :
Signifiant «coup de pied dans une balle tressée» (une balle traditionnellement en rotin, un «tressage» réalisé en matière plastique creuse, depuis l'organisation des premières rencontres internationales, dans les années 70. Une balle plus légère existe pour les dames et les jeunes joueurs)
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Extrêmement populaire en Asie du Sud-Est (cf. «Un sport typique du sud-est asiatique») : Thaïlande, Malaisie, Laos, Indonésie, Philippines, Birmanie, etc., le Sepak takraw est très proche du volley-ball. Aussi est-il parfois appelé Kick volley-ball, en Europe. Même s’il se joue (à 2 contre 2, 3 contre 3 ou encore, plus rarement, à 4 contre 4), sur un terrain aux dimensions identiques à celles d’un terrain de badminton de double (13,40 x 6,10 m), avec un filet positionné à une identique hauteur (1,52m).
Depuis une récente réforme du règlement, les sets sont joués en 15 points (ils l'étaient jusque-là en 21 points), avec 2 points d’écart.
Parties en 2 sets gagnants.
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À l’exception des mains et des bras (totalement proscrits) les joueurs peuvent jouer le ballon avec n’importe qu’elle autre partie du corps (pieds, tête, genoux, épaules, dos – souvent utilisé pour tenter de contrer l'attaque adverse –, etc.).
Les joueurs (d’une même équipe) ont (comme en volley-ball) la possibilité de se faire deux passes entre eux (soit 3 touches de balles). Ils peuvent aussi (à la grande différence du volley) les faire à eux-mêmes, et peuvent donc toucher successivement 3 fois la balle, avant de l’envoyer dans le camp adverse. Si la plupart du temps, les 3 joueurs construisent une attaque en deux passes (configuration identique au volley), il arrive qu’un joueur soit amené à contrôler la balle en utilisant deux touches successives, dans ce cas il ne lui reste plus qu’une passe. En cas de trois touches successives réalisées par le même joueur, l’équipe n’ayant plus droit à d’autre touche, celui-ci doit envoyer le ballon dans le camp adverse au terme du 3ème contact (bien que sur les vidéos consultées nous n’ayons que rarement observé ce cas de figure).
Peteca
(du «badminton» avec les mains, sur un filet de volley-ball)
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La Peteca dérive d’un jeu brésilien plongeant ses racines dans une activité ludique pratiquée par les indiens de la tribu Tupi, bien avant l'arrivée des Portugais.
Sport le plus populaire du pays, après le football, la Peteca est habituellement présentée comme un mélange de badminton, de volley-ball et de pelote basque. Toutefois, à l’analyse de ses règles et de sa «logique interne», la Peteca apparaît comme s’apparentant directement au badminton. Du «badminton», joué sur un terrain de 15 m x 5,5 m en simple et de 15 x 7,5 m en double, avec des hauteurs de filet identiques à celle du volley-ball senior (2,43 m pour les hommes – 2,24 m pour les dames) et où les bras font office de raquettes (des raquettes naturellement perfectionnées, au manche génialement articulées, dont la paume des mains constitue le tamis !).
Certes au service (qui s’effectue de derrière la ligne de fond de court), le volant peut-être, comme au volley (et au tennis), un service smashé (il peut l'être également à la «cuillère», sous la ceinture comme en badminton – geste également possible en volley et en tennis), mais à la différence du volley (et du plumfoot), le règlement n’autorise qu’une seule frappe (par joueur ou par équipe). Aucune double touche n’est autorisée, ni aucune passe entre deux coéquipiers lors des matchs de 2 contre 2. Essentiellement des renvois directs, comme dans tous les sports de raquettes.
Le volant, qui est équipé de 4 plumes (naturelles ou synthétiques) et pèse entre 40-42 grammes, doit être frappé d’une seule main, avec sa paume, et, ne doit en aucun cas toucher le filet (sinon, il est compté «faute»)
Si originellement les matchs se disputaient en en 12 points (une équipe où un joueur ne pouvant alors marquer que sur son service), avec changement de côté à 6 points, depuis 2017, il se jouent en 21 points, sans nécessité de remporter préalablement le service pour scorer – donc comme en beach-volley et en badminton.
Final da Copa Dom Pedro II de Peteca, melhor dos últimos anos: JP/Pelé x Lucas/Ricardo
Un règlement portugais (Youtube, 2023) indique 2 sets gagnants en 25 points et un 3ème en 15 (tous avec 2 points d’écart)…
En double, le service alterne entre les joueurs de l’équipe.
Les joueurs qui ont le service disposaient de 30 secondes pour marquer un point, un laps de temps réduit à 20 secondes depuis 2017. S’ils ne concrétisent pas au terme de cette fenêtre de temps (souvent égrenée par deux chronomètres lumineux positionnés derrière chaque demi-terrain), le point et le service reviennent à l’équipe adverse.
En double possibilité d’avoir un remplaçant par équipe.
1er club créé en France en 1998 à Sannois dans le 95.
Indiaca
(un dérivé de la Peteca où les joueurs peuvent se faire des passes)
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À la différence de la Peteca, l’Indiaca (également d’origine brésilienne) est un sport collectif dont les règles et la dynamique du jeu s’inspirent directement du volley-ball. Le seul rapprochement avec le badminton est la présence d’un «volant», en lieu et place d’un ballon. Dans le règlement «officiel» édité en anglais, ce «volant» est d’ailleurs appelé «ball» (et nullement shuttlecock), et pourtant il a bien la structure, la physionomie d’un volant. Un volant «géant», constitué d’un embout en mousse dans lequel sont fixées quatre longues plumes synthétiques colorées.
Mais, comme nous le verrons, la structure du jeu, sa «philosophie», relève avant tout de l'art du volley-ball. L'Indiaca n’est, selon nous, nullement un composite de volley-ball et de badminton, comme elle est souvent présentée.
Dans ce sport collectif, qui oppose deux équipes de 5 joueurs (avec un banc de remplaçants, pouvant selon certaines modalités entrer en cours de jeu), le volant («the ball» donc) doit être frappé à main nue, le plus souvent avec la paume (c’est d’ailleurs pour cela qu’il est parfois rapproché du «jeu de paume» et que la Fédération des jeux de Paume de Wallonie – Belgique –, l’a récemment intégré), mais il peut l’être également avec le dos de la main, avec les poignets et les avant-bras (obligatoirement dénudés – donc ni recouverts de manches longues, ni de manchons protecteurs).
Tout contact avec une autre partie du corps est proscrit et jugé « faute ».
La frappe ne peut s’effectuer qu’avec une seule main, excepté pour bloquer au filet, contrer l’attaque adverse (voir photo ci-dessus), ou pour la défendre, la rattraper avant quelle ne touche le sol.
Comme en volley-ball, trois frappes (ou touches) de balles sont autorisées (en plus d’un éventuel contact avec le volant lors du «bloc» – dans cas le bloqueur est autorisé à jouer une seconde fois le volant). Les joueurs peuvent donc effectuer deux «passes» maximum.
Comme en volley-ball, les matchs se jouent en 2 sets gagnants de 25 points (avec deux points d’écart, sans limite de score). Ils peuvent également se jouer «with time controled» (dans ce cas, à la fin du temps imparti, le vainqueur est déclaré au cumul des points des sets joués).
Les dimensions du terrain sont de 16 m de long (soit plus court de 2 m qu’un terrain de volley) et de 6,10 de large (soit la largeur d’un terrain de double de badminton).
Si la hauteur du filet peut varier d’une dizaine de centimètres en fonction des âges (jeunes, juniors et plus de 40 ans), dans la catégorie «no age limit» (ouverte à toutes catégories confondues), elle est de 2,35 m pour les hommes, 2,20 m pour les dames et de 2,25 pour les confrontations en mixte (équipes qui doivent alors être composées d’au «2 male and 2 female players on the court» (règle 4.1.4 du règlement édicté par la fédération anglaise [11]).
Le service s’effectue à la cuillère de derrière la ligne de fond de court (pas de service smashé, semble-t-il). Un volant touchant le filet est compté faute.
Les joueurs de l’équipe remportant le service changent de place, en exécutant une rotation dans le sens des aiguilles d’une montre.
Sur le terrain, on distingue 3 joueurs de «première ligne» et 2 joueurs de «deuxième [ou dernière] ligne», positionnés en arrière des précédents. Si les joueurs «arrières» peuvent réaliser une frappe en direction du terrain adverse depuis la zone arrière, cela leur est interdit à partir de la zone avant (excepté si, lors du contact avec le volant, celui-ci se trouve sous le haut du filet). Cette «attacking zone» est délimitée par une ligne d’attaque («attack line») située à 3 m de part et d’autre de la ligne médiane (la ligne d'attaque est donc identique à celle matérialisée en volley-ball, avec les mêmes restrictions). Lors de leur attaque, les joueurs de 2ème ligne peuvent (tout comme en volley-ball) retomber dans la zone avant après leur frappe, à la condition qu’à la prise d’appel aucun de leurs pieds n’ait touché ou franchi la ligne d’attaque.
Enfin, tout comme dans le volley actuel, les joueurs ont la possibilité d’aller jouer le volant dans la zone libre de l’adversaire (donc pas dans son terrain, mais sur ses pourtours) pour le ramener dans leur propre camp, sans qu’il ne passe entre les deux «antennes», et ensuite le renvoyer dans le camp adverse.
L’Indiaca, est bien du volley-ball, joué à 5 contre 5, avec un «volant», sur un terrain empruntant sa largeur à un court de badminton de double.
AirBadminton
(du badminton à l'air libre)
Nous conclurons cet inventaire par le dernier-né de cette saga, le AirBadminton, version plus sérieuse que le pifounesque aéroball, présenté par les Charlots dans Pif Gadget d’août 1976... Un numéro vendu avec une mini-raquette et un mini-volant en plastiques (le «gadget» du mois), pour s’adonner à un jeu «beaucoup plus amusant » que le «badmington» (sic)… (voir en Annexe le texte accompagnant une démonstration en culottes courtes !)
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Initié en 2019 par la Badminton Word Federation (BWF) à Dubaï en partenariat avec la banque HSBC (Hong Kong and Shanghai Banking Corporation), le AirBadminton peut être considéré comme un retour aux sources du badminton qui, dans à ses débuts fut principalement un divertissement d’extérieur, avant de s’abriter dans des salles.
Particulièrement prisé des colons britanniques et de leurs ladies, il s’est en effet épanoui dans les années 1870, comme distraction de plein-air mondaine, dans les stations de moyenne montagne de l’Empire Britannique des Indes, où la bonne société anglaise prenait ses quartiers d’été. Il fut alors un moment de détente auquel les dames jouaient en privé sur la terrasse de leurs bungalows (comblant ainsi leur oisiveté), mais aussi un temps de rencontres courtoises et galantes rassemblant la communauté britannique autour de Badminton Parties disputées sur l’herbette, des moments de détente propice à la «flirtation».
Lire sur ce même blog : « Le Badminton : “A Game for Ladies” »
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Aujourd’hui, en faisant sortir la pratique des gymnases, en l’affranchissant d’un espace contraignant (imposant notamment une discipline horaire), le AirBadminton offre de nouvelles libertés, propose de prendre un nouvel envol, en partant à la conquête de territoires jusque-là inexploités, élargissant ainsi son périmètre d'action.
À l’instar de différents sports s’inspirant du beach-volley (football, rugby, handball, etc.), ce badminton en «liberté» tente, «aux beaux jours», d’investir des espaces dévolus à la décontraction et aux plaisirs estivaux (plage, jardins publics ou privés, zones de loisir), mais aussi cherche à se faire une place dans l’espace urbain ou péri-urbain (avec des lieux d'accueil dédiés), ou encore à se glisser dans des infrastructures sportives existantes (à cette fin, la Fédération Française de Badminton a publié, à destination des collectivités, un Guide d'implantation d'un équipement AirBad, téléchargeable ICI).
Le AirBadminton apparaît comme une nouveauté, un New Outdoor Game, encadré et réglementé, porté par un projet structuré, ambitionnant sa diffusion au «monde entier».
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Pour accompagner ce désir d’évasion, cette émancipation contrôlée, et permettre de «taper dans le volant partout, tout le temps !» [12], et (presque) par tous les vents, a été conçu, au terme de «cinq années de recherches et de tests», un volant attractif, séduisant et performant : le AirShuttle. Plus durable (donc plus économique, que les volants de compétition indoor (aux espérances de vies très limitées et dont les prix s’envolent), plus lourd (environ 8 gr) et taillé pour résister aux sautes d’humeur du vent, palliant ainsi aux contrariétés dont sont porteuses ses intempestifs caprices. Un «oiseau» (tout en plastique) joliment coloré, fun et flashy, capable d’encaisser, sans bifurquer ou inopinément ralentir, des souffles flirtant avec les 12 km/h, tout en procurant des «sensations de jeu similaires» à un volant d’intérieur. Notamment celles du ressenti à l’impact sur la raquette et de son «acoustique».
Ainsi, les accrocs au bad peuvent-ils élargir leur terrain de jeu, en déployant leur virtuosité au grand air, devant d'autres publics, tout simplement, en changeant de volant !
Si, dans leurs grandes lignes, les règles du AirBadminton suivent celles du jeu classique, elles en diffèrent par quelques singularités et aménagements spécifiques.
Les matchs, qui peuvent opposer des triplettes (unisexes ou mixtes), se disputent en 3 sets gagnants de 11 points, avec deux points d’écart, jusqu’à 13 (avec changement de côté à 6 points).
La hauteur du filet est de 1,45 m en son centre pour sa version jouée sur le sable, et de 1,50 m pour les autres surfaces : dalles plastifiées rigides ou gazon (versions validées par la FFBaD, pour des raisons de sécurité).
Le terrain, de 16 m de long sur 5 m de large en Simple et 6 m de large en Double et Triple, comporte trois zones bien définies :
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– Une zone avant : La Rivière, délimitée par une ligne tracée à 2 m de part et d’autre du filet, instaurant une «Dead Zone» (comme appelée par les anglo-saxons) que le volant doit franchir pour être considéré comme «bon» et dans laquelle les joueurs ne peuvent pénétrer, excepté après avoir frappé le volant ;
– Une «zone de service», située à 5 m du filet (3 m après la « rivière ») et matérialisée par des marqueurs positionnés au sol sur les lignes latérales extérieures, dans laquelle le serveur doit se positionner pour engager ;
– Deux couloirs latéraux de 50 cm de large, intégrés à l’espace de jeu en double et en triple.
En simple, la «surface de jeu» proprement-dite (que doivent atteindre et défendre les joueurs) est ainsi constituée d’un rectangle de 6 m de long sur 5 de largeur et, en double et triple (où sont inclus les couloirs latéraux), d’un carré de 6 m de côtés.
Vidéo Airbadminton Urban Series, Utrecht 2022
Ajoutons qu’en double et triple, n’importe quel joueur adverse peut recevoir et jouer le service.
Et surtout qu’en triple «aucun joueur ne peut renvoyer le volant deux fois de suite», soit le toucher deux fois d’affilée. Une règle introduite pour «créer du mouvement», contraignant les joueurs, qui finalement, une fois le service renvoyé, ne jouent plus qu’à deux (puisque celui qui vient de toucher le volant ne peut jouer le coup suivant) à constamment se réorganiser pour défendre leur terrain.
Cette transposition outdoor, du badminton indoor qui ouvre ses portes pour s’égayer dans la nature et y semer ses graines, offre un supplément de plaisir à tous ceux déjà gagnés par le «virus bad» tout en instillant l’Esprit bad à un plus grand nombre.
Allant jusqu’à partir à la conquête de l’Afrique, continent qui du 14 au 17 novembre 2024, a organisé ses premiers AirBadminton Championships. Un événement qui a rassemblé cinq nations : l’Afrique du Sud, l’Ouganda, les Comores, la Tunisie et le pays hôte, sur la plage de Mont Choisy à Mauritius, la paradisiaque Île Maurice. De quoi donner le goût de l'évasion à nombre de badistes en quête de nouveaux horizons !
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Airbadminton, Tunisie, Tournoi de quaification pour la Coupe d'Afrique
Remerciements à
(pour les précisions apportées concernant le Footbag, le Plumfoot, le Sepak takraw et le AirBadminton)
Audrey Tumelin (joueuse passionnée de FootBag et Présidente du club parisien RNH – Rien N'est Hacky)
Boris Belouin-Ollivier (joueur passionné de FootBag et secrétaire du club nantais Carnabal)
Adrien Yaich (Président de l'Association Puteaux Plumfoot, APUP-92, et Secrétaire de France Plumfoot)
Baptiste Martin (joueur de Sepak takraw)
Dominique Froissart (Chargé de mission Vie Sportive à la FFBaD)
Nicolas Galtier (Conseiller Technique National et Responsable National des Équipements à la FFBaD)
Christophe Jeanjean (Conseiller Technique National à la FFBaD)
Et Jean-Jacques Bergeret (Commission Culture FFBaD) pour son attentive relecture !
[1] ↑ En 1896, Maurice Leblanc (le père d'Arsène Lupin) pointait déjà cette osmose, cette interpénétration novatrice, entre la bicyclette et l'homme : «L'homme et sa machine ne font qu'un, écrivait-il. [...] Il n'y a pas un homme et une machine. Il y a un homme plus vite. La révolution est là : l'homme d'aujourd'hui n'est plus l'homme d'autrefois [...]. La bicyclette est un perfectionnement de son corps lui-même.»
Maurice Leblanc, «La Nature conquise», in Gil Blas, 12 mai 1896, p. 1.
[2] ↑ Cf. «Citations», in «Battoir (depuis 1755) – Définition avec Bob, dictionnaire d’argot».
[3] ↑ Cf. André Leroi-Gourhan, Le Geste et la Parole, Vol. 2, Paris, Albin Michel, 1965.
Voir également Régis Ouvrier-Bonnaz, «La libération de la main d’André Leroi-Gourhan», Pistes (Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé, 16-3, 2014. Disponible en ligne (format pdf) sur OpenEdition.
[4] ↑ Cf. Marcel Mauss, «Les techniques du corps», in Journal de Psychologie Normale et Pathologique », XXXII année, n°3-4, Paris, Librairie Félix Alcan, 1935, p. 278. Repris dans Sociologie et anthropologie, Paris, PUF, 2ème édition, pp. 365-386.
[5] ↑ Du gaélique bodhar, signifiant sourd…
Sur la légende de la naissance du Tambourelli, voir les quelques lignes qui lui sont consacrées dans À la volée (magazine de la Fédération Française de Tambourin), n°13, avril 2011, p. 4.
[6] ↑ Voir point 3.1 des «Règles officielles Plumfoot. Traduction des règles ISF éditées en août 2012».
[7] ↑ À noter qu'en cas d'inscription insuffisante de joueuses (moins de 4) ne permettant pas de constituer un tableau de Simple Dames, celles-ci ont la possibilité de s'inscrire en Simple Homme.
[8] ↑ Point 9.2.1 et 9.2.2 des Règles officielles de volley-ball 2021-2024.
[9] ↑ Voir Fabien Vuillerey, «Dá Câu, le sport national du Vietnam», novembre 2018, Blog Aical Travel.
[10] ↑ Cf. #EspritBad – Épisode 63 – «Esprit Plumfoot», FFBaD.
[11] ↑ «Basic Indiaca Rules. Edition 2018», International Indiaca Association (IIA).
[12] ↑ Cf. « Le Airbadminton, c’est quoi ? », site FFBad.